Les multiples facettes de la coopération franco-algérienne

Pour la première visite à l’étranger de son mandat, Elisabeth Borne s’est rendue à Alger, avec quinze ministres de son gouvernement. Cette visite fait suite à celle du Président, six semaines plus tôt, et témoigne d’un clair réchauffement des relations entre Paris et Alger. Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune y avaient signé, en grande pompe, une « déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé » entre les deux pays. 

Le cinquième Comité intergouvernemental de haut niveau France-Algérie a abouti à une douzaine d’accords, visant à renforcer la coopération sur les sujets d’industrie, du numérique, du tourisme, de l’agroalimentaire, de la tech et de l’emploi. 

Lors d’une conférence de presse conjointe entre le premier ministre algérien Aïmene Benabderrahmane et son homologue Elisabeth Borne, cette dernière a déclaré avoir pour priorités l’économie, la mobilité et l’éducation. De son côté, Aïmene Benabderrahmane annonce : « Ce leitmotiv d’un ‘partenariat renouvelé’ est une bonne vision, celle d’hommes d’affaires pionniers qui tracent les nouveaux contours de notre relation basée sur la complémentarité et l’intérêt commun ». 

Dernière étape de sa visite, la Première Ministre française a rencontre le président Tebboune. De cet entretien, peu d’informations ont filtré. Mme Borne a seulement déclaré que France et Algérie continueront à travailler sereinement à l’augmentation de la production gazière du pays, sans qu’il soit concerné par les plafonnements européens. 

À la suite de ces visites, l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, a publié une vidéo où il affirme vouloir « concrétiser les accords et ententes convenus lors de la visite du Président français et de sa Première ministre », avec de nombreux échanges diplomatiques en vue.

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