La Corée du Nord a reçu de l’aide de la Russie pour lancer son satellite espion, affirme Séoul

Présence militaire renforcée à la frontière

La Corée du Nord renforce sa présence militaire à la frontière avec la Corée du Sud suite au lancement de son satellite espion Malligyong-1. Selon Pyongyang, le satellite a été mis en orbite et Kim Jong-un aurait déjà pu consulter des photos d’une base américaine située en Corée du Sud. Ce développement intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays.

Soutien de la Russie lors du lancement du satellite

D’après les informations obtenues par les services de renseignements sud-coréens, la Russie aurait aidé la Corée du Nord à lancer ce satellite espion. Cette assistance serait notamment liée aux discussions lors du sommet qui avait réuni le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un en septembre dernier. Suite à cette rencontre, le plan et des données concernant les premier et deuxième lancements de satellite auraient été fournis par le régime nord-coréen à Moscou.

Aide technique et expertise russe

Lors de ces échanges, la Corée du Nord aurait envoyé à la Russie des données sur les lanceurs utilisés dans leur programme spatial. Cette collaboration contribuerait significativement au succès du déploiement du satellite Malligyong-1. L’expertise de la Russie dans le domaine spatial est bien connue et permet de renforcer les capacités technologiques du régime nord-coréen.

Un possible essai nucléaire l’année prochaine

Outre le lancement de ce satellite espion, la Corée du Nord pourrait procéder à un nouvel essai nucléaire l’année prochaine, avertit l’agence de renseignement sud-coréenne. Les tensions entre les deux pays pourraient donc continuer à croître dans les mois à venir. La collaboration avec la Russie concernant les lancements de satellites confirme également les inquiétudes quant aux ambitions nucléaires de la Corée du Nord.

Implications géopolitiques

L’aide apportée par la Russie dans le développement du programme spatial nord-coréen soulève des questions sur les motivations géopolitiques de Moscou dans la région. En effet, cette collaboration montre un rapprochement entre les deux pays et un éventuel changement d’alliances stratégiques. Le soutien russe au régime de Pyongyang pourrait ainsi rendre plus difficile une résolution diplomatique de la crise sur la péninsule coréenne et augmenter les risques de conflit entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

Conséquences pour les relations internationales

La révélation de l’aide russe lors du lancement du satellite Malligyong-1 est susceptible de brouiller davantage les relations internationales dans la région. Alors que la communauté internationale cherche à trouver une solution diplomatique aux tensions entre les deux Corées, le soutien de la Russie à la Corée du Nord apparait comme un obstacle.

Une position russe ambivalente

Cette collaboration entre les deux pays met également en lumière l’ambivalence de la position russe sur la question nord-coréenne. Bien que souvent présentée comme une voix modératrice, la Russie n’a pas hésité à apporter son aide technologique au régime de Kim Jong-un, menaçant ainsi la stabilité régionale.

En conclusion, le renforcement de la présence militaire nord-coréenne à la frontière et le lancement du satellite Malligyong-1 avec l’aide de la Russie marquent une escalade supplémentaire des tensions dans la péninsule coréenne. Alors que les mobilisations internationales s’intensifient pour tenter de résoudre la crise, la situation reste particulièrement préoccupante.

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